Chronologie de l'impasse au Lac Gustafsen

CHRONOLOGIE DE L'IMPASSE SELON LE TÉMOIGNAGE DU PROCÈS DES DÉFENSEURS DE TS'PETEN

(Regina v. Pena et al)

- affichée sur sovernet-l le 20 février 1996 par Steve Kisby

in English

Compilé par M. Fornasier
SOCIÉTÉ DES PRODUCTIONS ASLAN
1997


4 janvier 1995: Staff Sgt. Martin Sarich a enlevé les commandes de la Division de 100 Mile du S.Sgt Lindsay. [Source: Témoignage de Staff Sgt. Sarich, le 14 août 1996.]

La première semaine de février 1995: Staff Sgt. Sarich a été contacté par l'avocat Lyle James et Januszczak de Ladner Downs à Vancouver. Sarich a avisé Januszcazk que James devait obtenir une injonction civile et un ordre avant que la GRC n'agisse pour éjecter les squatters. Il a stipulé que l'objectif de la police était d'annuler la Danse du Soleil ou de la déménager de lieu. Il a fait appel à l'aide des chefs de tribu Agnes Snow et Antoine Archie pour persuader les danseurs de se désister. [Source: Témoignage de Staff Sgt. Sarich, le 14, 15 16 et 19 août 1996.]

Mai 1995: Le C. surv. Len Olfert commençait à assister aux rassemblements de planification pour le lac Gustafsen. [Source: Le témoignage du C. surv. Len Olfert, janvier 1997.]

13 juin 1995: Lyle James s'est rendu sur les terres de la Danse du Soleil pour livrer un avis d'éviction périmé après avoir reçu l'avertissement de son conseiller juridique que si Pery s'opposait à l'éviction, il en serait une raison assez importante pour que la GRC intervienne. James a amené avec lui ses deux garçons et ses dix ou douze cow-boys pour l'aider à livrer la lettre. Un de ses cow-boys avait un fouet à lanières avec lui et l'a fait claquer d'une manière violente pendant que le groupe attendait que la lettre soit livrée. Après avoir quitté la propriété, les employés de la ferme d'élevage se sont emparé de la porte cabine et du poêle. [Source: Témoignage de Lyle James, le 16 et 17 juillet 1996.]

Procureur de la Défense, George Wool a inclue à la cour, l'acte de vente originel correspondant au lot #114 (la propriété dont laquelle Lyle James possède un titre) appelé << La vente de la terre non levée >> daté de mai 1887, il positionne le lot #114 à la fin d'un lac. Le lac Gustafsen est un grand lac constitué par l'homme, qui n'existait pas avant les années 30. Le lieu du lot #114 serait près du lac Nielson, mais cela n'a pas encore été confirmé parce que Lyle James n'a jamais procédé à l'arpentage légal de la propriété. [Source: Témoignage de Lyle James, 17 juillet 1996.]

27 juillet 1995: Dans une lettre datée du 27 juillet 1995, Sarich informait l'avocat de Lyle James que la GRC n'avait pas démontré assez de preuves pour intenter des poursuites contre Percy Rosette et sa famille. Durant un contre-interrogatoire, il a également révélé qu'il ne possédait pas de terrain pour entamer des poursuites pénales jusqu'à l'attentat de l'éviction de Lyle James du 13 juin 1995. [Source : Témoignage de Staff Sgt. Martin Sarich, 15 et 19 août 1996.]

7 août 1995: Gend. Charrie Andrew a négocié avec Percy Rosette pour arranger une rencontre le 21 août, avec toutes les parties concernées afin de discuter des solutions possibles à l'égard du désaccord. Gend. Andrew était certain que le problème se résoudrait durant cette rencontre. [Source: Témoignage de Gend. Charlie Andrew, 24 juillet 1995.]

11 août 1995: Deux hommes ont été arrêtés pour avoir pêché dans la Rivière Fraser, près du lac Williams. Un bon nombre de fusils ont été retrouvé dans leur véhicule [Source: Témoignage de Staff Sgt. Martin Sarich, 14 et 15 août 1996.]

C. surv. Olfert a avoué qu'il sentait que les gens du camp du lac Gustafsen constituaient un sérieux problème pour la sécurité publique pour trois raisons:

1) le lot de fusils saisi le 11 août;
2) plusieurs incidents sont survenus à suite de coups de fusils dans la région depuis les dernières semaines; et
3) le vidéo de Will Thomas montrant les autochtoneesavec des AK-47 se préparant pour la guerre.

Pendant que Sheldon Tate examine (cross-emamined) la situation, Olfert admettait:

1) il n'y a pas eu et il n'y a pas lieu d'associer le << lot >> de fusils aux gens du camp;
2) aucun des incidents survenus à la suite des << coups de fusil >> après investigation, pouvaient être attribués aux gens du camp;
3) aucun des défendants n'a été aperçu à s'entraîner pour la guerre de partisans selon ce que montre la cassette de Will Thomas.

[Source: Témoignage C. surv. Len Olfert, janvier 1997.]

(Note de l'éditeur: Actuellement, la GRC effectue une surveillance 24 heures par un système vidéo Wescam qui enregistre les allers du camp.)

15 août 1995: Gend. Ray Wilby a rencontré le C. surv. Len Olfert pour discuter d'une mission de reconnaissance à l'égard du camp du lac Gustafsen. [Source: Témoignage de Gend. Ray Wilby, 28 août 1995.]

17 août 1995: Gend. Charlie Andrew rapporte que les seules personnes qui restaient dans le camp étaient Percy Rosette, sa femme et leurs trois enfants. [Source: Témoignage de Staff Sgt. Martin Sarich, 16 août 1995; Témoignage de Ray Wilby, 29 août 1996; Les révélations de la Couronne.]

L'équipe de reconnaissance du Gend. Wilby s'est rendue dans la région pour constater << combien de gens étaient dans le camp >>. Ils étaient vêtus d'habits camouflage et leurs visages montraient de la douleur et ils étaient armés de M-16, un fusil de tireur d'élite 308 et d'armes courtes. [Source: Témoignage de Ray Wilby, 29 et 29 août 1996.]

18 août 1995: Gend. Wilby certifiait que tôt dans la matinée, son équipe a aperçu un autochtone près du camp, qui parlait un dialecte autochtone d'une curieuse façon. Puis il a dit qu'il a entendu un déchargement de fusil de gros calibre et a entendu le sifflet traverser sa tête. Selon son témoignage, les autres qui étaient avec lui ont heurté le sol et lui, a couru jusqu'à des rochers. [Source: Témoignage de Ray Wilby, 27 août 1996.]

Gend. Ralph Overby qui a certifié qu'il était plus près de l'homme identifié comme étant celui qui tirait que de Wilby; il a affirmé qu'il ne l'a jamais entendu parlé dans un dialecte autochtone. Dans ses notes sur l'événement, Overby a écrit que << toutes les fois que j'ai observé l'homme, ses bras étaient toujours le long de sons corps >> et << l'homme n'a jamais emprunté une position agressive. >> [Source: Témoignage de Gend Ralph Overby, 4 septembre 1994 et les révélations de la Couronne.].

L'officier Woods a reçu un appel tôt le matin de Percy Rosette qui se plaignait de la présence d'hommes en camouflage avec des visages noirs munis de fusils d'assaut, autour du camp. Les officiers Woods et Andrew se sont empressés d'étudier la demande de Percy, mais ils ont aussitôt été repoussés par le Caporal Hicks et déchargés de ce cas. [Source: Témoignage de Gend. Andrew, 25 juillet 1996; Staff Sgt. Sarich, 16 août 1996 ; Gend. Wilby, 29 août 1995.]

19 août 1995: Le C. surv. (C. surv. de la GRC, Len Olfert a levé une conférence de presse dans la 100 Mile House dans laquelle il exposait le lot de fusils saisi lors de l'arrestation du 11 août au lac Williams et a traité les gens du camp des terroristes. Le journal The Vancouver Sun du 20 août 1995, en première page, reprenait les paroles de Olfert:

<< Cela ne peut continuer pour toujours. Nous ne nous rassasierons pas à rien faire. Nous devons tenir compte de tous les résidents et nous devons sauver la région. Il y a eu une intensification de violence; Cette menace est sérieuse. Nous voyons cette situation comme du terrorisme. >>
Gend. Lorne Clelland qui expliquait l'action des fusils aux médias durant la conférence de presse, a stipulé que Olfert mélangait les membres de la presse. Il était d'accord avec le Procureur de la Défense, Harry Rankin que << les fusils provenaient d'ailleurs. >> Le témoignage de Staff Sgt. Sarich conclut << qu'on ne devait nullement lier les fusils avec le camp >> et il a continué en disant qu'aucun de ses membres n'a rapporté avoir vu des fusils dans le camp. [Source: Témoignage de Gend. Lorne Clelland, 10 septembre 1996; Staff Sgt. Sarich, 19 août 1996.]

27 août 1995: Staff Sgt. Peter Montague rapportait à la presse que:

<< deux officiers avaient été touchés par des coups de fusils dans une haie près du camp des autochtones rebelles et qu'ils avaient été sauvés de sérieuses blessures ou même de la mort par leurs gilets pare-balles. >>

Il continua en disant que les pneus et les fenêtres ont été touchés et le réservoir à essence a éclaté:

<< Les officiers ont désespérément essayé de garder le contrôle du volant, mais à moins de deux kilomètres, ils se sont arrêtés et ils ont couru pour se sauver quand pourtant, il y avait encore des coups de fusil. >>
[Source: The Province, A4, 29 août 1995.]

Aucune preuve n'a été démontrée à la cour pour soutenir l'histoire et personne n'a été liée à cet incident. La pellicule Wescam sur cet événement, qui devrait avoir confirmé l'histoire des officiers, est mystérieusement absente des cassettes d'aujourd'hui. Les deux officiers impliqués ont pourtant témoigné de leur version des faits ce jour-là. Gend. Clelland a raconté à la cour, une histoire dramatique lorsqu'il s'en retournait sur ses pas en véhicule, roulant le plus vite qu'ils pouvaient, sous une pluie de coups de trois ou quatre fusils différents, semi-automatiques et de carabines, tirant son M-16, il a passé Molendyk à travers la fenêtre. Clelland a été photographié avec des bleus sur son dos, peu de temps après l'incident. [Source: Témoignage de Gend. Lorne Clelland, 9 septembre 1996.]

Gend. Molendyk a certifié qu'il a sorti de sa ceinture, la balle qui avait traversé son gilet pare-balles et la jeté par la fenêtre pendant qu'on le << bombardait >> des deux côtés. Il a identifié une balle de carabine. Molendyk a été photographié avec une brûlure en forme de balle dans le bas de son dos. [Source: Témoignage de Gend. Gordon Molendyk, 12 septembre 1996.]

Dans un article paru à l'automne 1996 du BC NOTEBOOK- Pacific Safety, le manufacturier des gilets pare-balles soutenait que les gilets des officiers avaient été conçus pour prévenir les petites balles de petits calibres seulement. Ils étaient encouragés par le fait que, selon les communiqués de presse de la GRC, les gilets résistaient aux balles de carabine et qu'ils étaient plus résistants aux balles qu'on ne le pensait.

Le 31 août, l'avocat des protestataires, Dr Bruce Clark, s'est rendu au camp et s'en est retourné avec les douilles de la GRC et un affidavit rapportant que les officiers de la GRC avaient tiré directement dans le camp le 27 août, provoquant ainsi un tir défensif.

30 août 1995: Deux Nationaux Shuswaps, Stuart et Teddy Dick, ont quitté le camp et ont été arrêtés.

1er septembre 1995: Le Surintendant principal, Johnston a pris note, lors d'une conversation téléphonique avec le surintendant, Len Olfert que << Il y a 6 inconditionnels du camp qui devront tuer >>. [Source: révélations de la Couronne.]

À ce jour près, l'équipe de gestion de la GRC tenait une rencontre qui était filmée par Norm Torpe de la direction de la formation. Le vidéo montre le Chef négociateur de la GRC, Sgt. Dennis Ryan recevant des ordres du C. surv. Len Olfert: << tuer le sale con et toutes les autres qui sont avec lui >>. [Source: Vidéocassette de la Direction de la formation de la GRC, 3 février 1997.]

Dans un autre vidéo, de la même époque, Sgt. Ryan, lors d'une rencontre avec l'équipe de gestion, demande d'une façon générale:

<< Est-ce que quelqu'un peut nous aider pour notre campagne de détraction et de déformation? >>

Environ six minutes plus tard, S. Sgt. Peter Montague, le Chef des liaisons avec la presse pour la Colombie-Britannique, ajoute:

<< Les campagnes de détraction, c'est notre spécialité. >>

Il a ensuite suggéré une stratégie de presse qu'il a imaginée. [Source: Vidéocassette de la Direction de la formation de la GRC, 6 janvier 1997.]

3 septembre 1995: À ce jour près, Cpl. John Ward s'est fait prendre sur la vidéocassette à stipuler: << Ce n'est pas la première fois qu'on devra emporter des gilets pare-balles au champ de tir. >> [Source: Vidéocassette de la formation de la GRC, 20 février 1997.]

4 septembre 1995: Cpl. John Ward tenait une conférence de presse lors de laquelle les outres-périphériques ainsi que les gilets pare-balles de l'incident du 27 septembre.

5 septembre 1995: Cpl. John Ward, lors d'une conférence de presse qui avait lieu à 100 Mile House, rapportait que quatre officiers de la GRC ont essuyé le feu des autochtones du camp au lac Gustafsen. Il continua en disant qu'on estime qu'un bon nombre d'entre eux ont heurté le véhicule et que les officiers étaient activement poursuivis par des personnes du camp armées et que les officiers étaient restreints dans leur prévention de ce qui aurait pu tourner en sérieux incident. Quatre transports de troupes blindés ont été envoyés pour, apparemment, emporter les officiers et les mettre en sécurité. Dans le même article, Cpl. Ward assure la presse que les transports de troupes blindés n'ont été utilisés que dans une position défensive. [Source: The Vancouver Sun, 6 septembre 1995; Première page.]

Cpl. Daniel Blanc certifiait que le recours aux militaires était secret jusqu'à ce qu'il constitue les Cahiers après le 5 septembre 1995. [Source: Témoignage de Blanc, 30 septembre 1996.]

L'histoire que La GRC communiquait au public était réfutée par leur propre analyse légale qui déterminait en fait, que ce qui était arrivé se traduisait ainsi: le véhicule de la GRC a heurté une branche d'arbre, semant ainsi la panique chez les officiers qui se sont mis à tirer sauvagement. [Source: Divulgation préalable, 14 juin 1996]

(Note Ed. Avec la capacité de surveillance déployée par la GRC à ce moment incluant un Wescam de vingt-quatre heures, une vision nocturne, des systèmes d'infrarouge, des fils-pièges, des caméras, des devises de détection et des patrouilles GTI en plus de la grande distance entre le lieu de l'incident et le camp. Il semble que la commande de la GRC en savait plus sur les détails actuels de cet incident qu'elle ne le rapportait à la presse dans la matinée. [Source: Témoignage du Gend. Arthur, 19 septembre 1996; Révélations de la Couronne; Les notes du C. Surv. Rick Hall: 11H00 - Les appels de Dennis Ryan - ont reçu une entente de cesser le feu].

10 septembre 1995: C. Surv. Rick Hall émis une carte de << zone de sécurité >> négociée, autour du camp par laquelle on garantit la sécurité des personnes qui sont actuellement au lac Gustafsen. En vigueur à midi le 10 septembre 1995.

11 septembre 1995: Selon le relationniste de la GRC, Sgt. Peter Montague, ce jour-là, un véhicule du camp a franchi une zone interdite et a aussitôt été mobilisé par un dispositif avertisseur. Il continua: Puis, deux ou trois autochtones armés ont couru depuis un véhicule tirant sur des officiers de la GRC avec des armes semi automatiques provoquant ainsi une bataille d'environ deux heures durant lesquelles une bonne centaine de coups ont été échangés. [Source: The Vancouver Sun, 12 septembre 1995. Ed. finale, première page.]

Le métrage de surveillance de la GRC, pris par Wescam de six à huit mille pieds dans les airs, montre une mine terrestre provocante l'explosion du véhicule et deux personnes non armées apparemment s'éloignant du véhicule en courant. Quelques instants plus tard, le véhicule était heurté violemment par un transport de troupes blindé. Le chien du camp semblait s'enfuir du camp; il a été tiré et tué par des coups donnés par la GRC. [Source: Métrage de la surveillance de la GRC.]

Seulement à quelque cent mètres plus loin, une personne plus âgée, un Shuswap de la délégation, qui attendait que le véhicule vienne le chercher pour le ramener au camp, a eu un arrêt cardiaque en attendant les l'explosion. Gend. S.H. Arthur certifiait qu'il a vu les deux occupants s'enfuir du véhicule et que ni l'un ni l'autre n'était armé. Il a avoué aussi, avoir tiré sur ces occupants non armés quand ceux-ci s'enfuyaient du lac, les mains dans les airs selon ce qui était apparemment la zone sécuritaire garantie. [Source: Témoignage du Gend. Arthur, 19 septembre 1996.]

L'officier D. Lafond certifiait qu'il avait reçu l'ordre de pilonner le véhicule avec le transport de troupes blindé si ce dernier n'était par emporté par l'explosion. Il l'a pilonné quand même, deux fois, même s'il voyait que le véhicule ne fonctionnait plus. [Source: Témoignage de l'officier Lafond, novembre 1996.]

Sgt. Allen Armstrong avait mentionné le 12 septembre 1995, que le jour après l'incident, il prévoyait que les occupants ne soient pas capables de retourner par eux-mêmes, car cette procédure n'avait pas été testée avant et alors, nous n'étions pas vraiment sûrs de quelle façon l'explosion affecterait le véhicule. [Source: Révélations de la Couronne.]

Gend. Kevin Mann qui était l'officier responsable de la scène et qui a été le premier à s'approcher du véhicule, a certifié que les premiers coups donnés le 11 septembre 1995, avaient été donnés par la GRC et que les occupants du véhicule n'ont jamais tiré sur lui ou sur les membres de son équipe. [Source: Témoignage du Gend. Mann, 19 septembre 1996.]

Gend. Shinkaruk certifiait qu'il a entendu des coups de fusil de calibre cinquante le 11 septembre. Avant le procès, l'expert en armes, Brian McCnaghy a avoué qu'une arme de calibre cinquante se trouvait au 100 Mile House, mais qu'elle n'a jamais servi. Insp. Bass, lors de son témoignage, a déclaré qu'au lac, les armes de la GRC étaient en fait, de quarante calibres. [Source: Témoignage, 16 et 18 décembre et 31 octobre 1996.]

Deux autres nationaux Shuswaps, Pancho Dick et Glen Deneault ont quitté le camp et ont été arrêtés.

12 septembre 1995: Sgt. Ken Gates avouait qu'il a commandé 20 000 balles pour remplacer celles utilisées lors de l'assaut au camp le jour précédent. [Source: Témoignage de Gates, 18 novembre 1996.]

Gend. Malcolm Callander avouait que lui et deux autres officiers ont emprunté une position de tireurs d'élite lorsqu'ils ont aperçu un homme qui marchait depuis le camp vers le lac. Il a déclaré:

<< Nous étions assez surpris lorsque nous avons vu cet individu parce qu'il était vêtu d'un habit d'accompagnateur camouflage...Je pouvais voir à l'aide d'un télescope, qu'il était armé d'un fusil à canon long très puissant qui semblait être quelque chose comme un AK-47. >>

[Source: Témoignage de Gates, 30 août 1996.]

Par contre, selon le métrage Wescam, un homme vêtu normalement (lorsqu'il retire son manteau, on peut voir qu'il porte un T-shirt rose vif ou rouge) marche normalement vers le lac. Il est clair qu'il n'a pas de fusil. [Source: vidéo de la surveillance de la GRC.]

Gend. Malcolm Callander a certifié que Gend O'Gorman a tiré le premier coup qui a heurté le pied de l'homme. O'Gorman a donné un autre coup avant de passer le fusil à Cpl. Wyton qui lui a tiré à son tour, un autre coup. Callander apprenait une heure plus tard, que les coups avaient été tirés dans la zone sécuritaire et que lui-même était concerné par cette action légale concernant ces fusillades. [Source: Témoignage de Callander, 10 et 11 septembre 1996.]

La fille de Jones Wolverine Ignace, Sheila Ignace et une autre jeune fille Shuswap ont quitté le camp et ont été arrêtées. << Paintball >> Dionne qui a été capté en avant de la ligne de front de la GRC le jour précédent, a été appréhendé par la GRC et arrêté. Il n'était pas armé.

13 septembre 1995: Un national Shuswap, Shadow Potulicki a quitté le camp et a été arrêté.

15 septembre 1995: Un national Ojibway, OJ Pitawanakwat a quitté le camp et a été arrêté. Dr Bruce Clark a été arrêté pour mépris et assaut lorsqu'il tentait d'argumenter pour son client à la cour de 100 Mile House, Président de tribunal, Nick Friesen.

17 septembre 1995: Le cahier de notes du C. Surv. en chef, Johnston révèle que C.Surv. Len Olfert l'a informé qu'il était persuadé que John Stevens, le conseiller spirituel de Percy Rosette, ne sortirait pas les protestateurs du camp. Cette nuit là, Olfert et son équipe de gestion ont décidé d'exécuter leur plan opérationnel final. [Source: Témoignage du C.Surv. Len Olfert, 7 janvier 1997.]

Shelagh Franklin, Suniva Bronson, Rob Flemming et le << cameraman >> Trond Halle, qui ne sont pas autochtones, ont quitté le camp et ont été arrêtés. Les nationaux Shuswaps, Grant Archie et Jojo Ignace étaient suivis par leurs aînés, les derniers à quitter le camp; Percy Rossette, Toby Pena, Jones Wolverine Ignace et Flo Sampson. Ils ont tous été arrêtés.

18 septembre 1995: Jones Wolverine Ignace était reconnu coupable pour méfait, pour offenses avec des armes à feu et pour tentatives de meurtre.

22 septembre 1995: Jones Wolverine Ignace a été libéré sous caution. Lors d'une entrevue sur sa ferme avec CBC TV, une séquence intitulée << Wolverine a le dernier mot >> était présentée le même soir. Durant l'entrevue, Jones a dit:

<< Si vous regardez les arbres, vous allez savoir qui a hérité de la puissance des coups... >>

25 septembre 1995: Lyle James a coupé à blanc la scène du crime à la demande le l'officier de la GRC, Gend. Flemming [Source: Témoignage du Gend. Flemming, 11 juillet 1996.]

28 septembre 1995: Le juge en chef, Dohm a procédé à l'annulation de la caution de Jones et en prononçant ces mots - février 1997 - il est encore en état d'arrestation.


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